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press-reviews QUIETUS

 

  NEW NOISE

Originaire cle Charleville-Mézieres clans les Ardennes, Quietus fait honneur a sa maniere a la fameuse tradition noise rock creative du Nord-Est de la France portée par la filiere mosellane des Hems, Davy Jones Locker et autres Pore dens les 90s, méme si son histoire personnelle se référe plus a Ia scene screamo-erno-hardcore-mathcore du début des années 2000 (et a la formation Ed Warner dans laquelle ses membres ont tous plus ou moins évolué a Pépoque). Pour autant, leur musicalité s‘est semble-t-il bien épaissie clepuis et ce premier album se révéle particulierement habile dans son exploration des coins et recoins d‘un post-hardcore autant lunaire qu’agressif et frénétique. Bien que le groupe se plaise visiblement a cumuler les étiquettes en “ post-», c’est en effet plutot celle-la qu’on retiendra, tant sa Iigne s’affirme avant tout par sa malléabilité dynamique et son alternance de riffs saumatres et de melodies alambiquées. “Always a Matter of Sexual Thoughts” vogue ainsi du coté de Fugazi, avec ses passages suspensifs et cristallins, empreints de dépouillements acoustiques avant de céder a Pimmédiateté de contre-plongées electriques. Dans ce registre, Quietus n’est pas touiours aisé a suivre et c‘est tant mieux. ll emprunte a Pambivalence tendue de Refused, Converge ou Dillinger Escape Plan et sait se parer de touches limite spoken word pour arrondir ses angles saillants. Les morceaux font ainsi la part belle aux riffs puissants et aux mélodies bosselées mais aussi aux humeurs post-rock plus délicates des vieux Slint (l’ouverture de “Johnny... Crevé”). Le quatuor integre également de facon passagere mais fréquente des éléments jazz, tout en cultivant une singularité plus metal, audible dans les fioritures de piqués de guitares typiques de “Modern Rome” ou clans l’utilisation cliquetante des touchers de cymbales rapides sur “Le Colosse aux pieds d‘argille”. Une belle premiere carte de visite pour un alliage post-hardcore, mathcore, screamo et post-metal (quelques relents d‘lsis se font également entendre, notamment sur  “Anomie” hommage au groupescreamo 90s du meme nom assez impressionnant et waiment convaincant.

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  LE SCRIBE DU ROCK

Dans l'univers des mondes modernes du metal, du hardcore et de "l'après rock", Quietus trace sa route...  Cet album, le premier de la formation de Charleville-Mezières n'est pas l'oeuvre de débutants, mais bien de musiciens confirmés, déjà présents au sein du groupe Ed Warner, et ayant vingt ans d'expérience derrière eux, et le moins que l'on puisse dire, c'est que ça s'entend. Passant avec aisance de passages noise rock a des structures plus alambiquées typées math rock pour ensuite s'en aller fureter du côté du screamo (le chant est superbement polyvalent) que du post hardcore ou du post metal pour les passages les plus énervés ou laissant parler le plomb fondu ("Always a Matter of Sexual Thoughts") tout en gardant cette facilité a passer d'un style a l'autre sans que jamais cela ressemble a un ensemble préfabriqué. Le groupe sait aussi ménager l'auditeur avec des passages plus calmes, presque jazzy, qui renforcent d'autant l'impact de leurs fulgurances. Avec un titre d'album que l'on pourrait traduire par "Le chaos, c'est de l'ordre, mais pas encore déchiffré", on comprend mieux la démarche de ces gars du Nord : capter le chaos sonore/sonique et l'ordonner en une suite cohérente, sans jamais tomber dans le morceau "bateau" couplet/refrain.Décidément la France est porteuse d'une belle brochette de combos faisant avancer les musiques bruyantes, avec une imagination et une créativité debordantes, et Quietus ne sont pas les derniers. Par moments j'ai pensé à Lysistrata, groupe qui m'a bien bluffé aussi, pour cette capacité a remplir leurs titres de musiques variées et néanmoins cohérentes pour générer un ensemble dont l'ennui est toujours absent. Avec ce premier album comme carte de visite, les gars de Quietus peuvent espérer prétendre à se positionner dans le viseur de ceux qui repèrent les groupes a suivre : cet album est une bombe dont on se languit d'entendre la suite, et surtout de pouvoir aller applaudir le groupe sur scène quand tout ce cirque sera derrière nous !

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   W-FENEC

«Tranquille, calme, silencieux», c’est peu ou prou la traduction de «Quietus» et bien entendu, ça ne colle pas du tout à la musique proposée par les gaillards de Charleville-Mézières qui ont trouvé ce nom plutôt cool (comme au moins 10 autres groupes de par le monde). Le quatuor donne en effet dans un post-hardcore décomplexé et ouvert à d’autres influences (math, screamo) et n’hésite pas à déstructurer ses compositions pour leur donner un air encore plus chaotique. Pour la sérénité et la quiétude, on repassera, pour la baston bordélique, on peut rester auprès d’eux qui ont écumé les salles durant deux ans avant le coronavirus... Parmi les groupes croisés sur les routes, on peut citer Vesperine, Nesseria, Lethvm, Ilydaen ou Aleskapour conforter l’idée qu’il faut que les riffs soient distordus, le chant hurlé, la batterie percutante et que malgré tout, les ambiances doivent parfois er pour ensuite être mieux saturées. Je suis aussi prêt à parier que Mr Bungle et les différents projets de Mike Patton ont un réel impact sur le groupe au moment de finaliser les morceaux, Quietus ose toutes les ruptures et les contre-pieds (pour être franc, «Anomie» dépasse mes limites personnelles) et façonne ainsi une identité différente de ce que beaucoup font dans ce registre qu’on pourrait juger trop «formaté». C’est donc en apportant des parties surprenantes dans des titres solidement bâtis que les Ardennais sortent leur épingle du jeu et viennent piquer notre curiosité de voir à quoi ça ressemble en live...

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   METAL ORGIE

Au tout début de cette année 20 du monde d’après les discrets Carolomacériens (gentilé de Charleville-Mézières, oui j’ai cherché) de Quietus ont sorti leur premier album sans crier gare, répondant au doux nom métaphysique de Chaos is Order Yet Undeciphered. Effectivement il y a du cérébral dans la musique du quartet, mais surtout de l’émotion et quelques viscères éparpillées aux quatre coins de la pièce. Hardcore alambiqué, Screamo, Math-Rock, Metal et Post-Rock se chevauchent, se croisent ou se percutent de manière étonnamment souple pour un pilote. La production aussi (par Sébastien Hahn au Studio Sapristi) surprend et accroche rondement nos récepteurs, dans une veine proche de celles d’Envy, et on réalise dès le juteux Modern Rome qu’on est pas là pour enfiler des perles. Enfin si, des perles de matière instable, au comportement parfois imprévisible, interagissant les unes avec les autres. Une sorte de théorie des cordes saturées, désaxées ou évacuées dans l’atmosphère chargée. Pour parler de jambon, de fromage, de choses très concrètes, Quietus se situe quelque part entre la fougue de Drive Like Jehu ou d’At The Drive-In, l’aspect à fleur à peau d’Envy, le coté légèrement prog de Mastodon et l’animalité de Converge ou de Botch. Plus localement on pourrait citer les très regrettés Quartier Rouge et Parween. Bref, on peut craindre d’éventuels maux de ventre à l’idée de s’enfiler une telle tranche de brioche, mais il n’en est rien, la faute à un juste étalage des ingrédients, et une cohérence d’écriture qui évite d’en foutre partout comme des gros cochons trop sûrs d'eux. Nul excès de confiance avec Le Ruban de Möbius, déroulé frontalement mais parsemé de cassures qui font mouche, idem sur le brillant Johnny...crevé, également habité de voix multiples (scandées la moitié du temps), de guitares mutantes et de frappes incandescentes, ou le sensiblement pattonien Yokin Club et sa basse élastique, ronde et grasse comme on aime. Suivront l’Intrication Quantique dans un délire Math-Rock/Core pas très original pour qui maîtrise correctement le genre, toutefois plus que bien achalandé, un Colosse Aux Pieds D’Argile qui ne sait plus sur lequel danser, et surtout le d’abord très Screamo Anomie, virant progressivement au Jazzcore pour mieux s'achever dans son jus Punk Hardcore, sourire béat aux lèvres. On passera sur le remix Techno / Cold Wave de Johnny...crevé (par Burt Kalou et Hahn Solo, si si), qui – même s’il est de plutôt bonne facture – jure pas mal avec le reste. Quietus propose un assemblage audacieux pour un premier album, mais le quartet parvient néanmoins à nous enthousiasmer par son inspiration équilibrée, authentique, et plutôt accessible malgré tout. Chaos is Order Yet Undeciphered est aussi bien joué avec le cœur que la tête, ce qui permet certainement de déchiffrer l’indéchiffrable.

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   EAR NUTRITION

The myriad, maelstrom and wealth of Progressive Rock music and it’s adjacent noise is unquestionably lucrative. Quietus and Chaos Is Order Yet Undeciphered are words befitting of this umbrella and it’s protective and creatively nurturing shelter. Of course, I say “Progressive Rock” but in truth, in my usage of this word, I extend its meaning far further. Progressive guitar music is something this French four-piece know well. In fact, through describing their clear knowledge of it, my point regarding the reach of this expansive term is substantiated. Quietus entered 2020 with a debut full-length in a move wasting no time. The band’s inspirations more that adhere to the aforementioned progressive expanse, with the stylistic descriptions of Post-Metal, Post-Hardcore, Mathcore and Post-Rock all appearing to varying degrees. But how did that go? Onward then, to Quietus and Chaos Is Order Yet Undeciphered. If the above genre-dropping mass didn’t pre-warn audible chaos, I don’t know what will. Within moments of ‘Modern Rome’, the progressive chaos of Quietus is emphatically evident. ‘Modern Rome’ opens via visceral metallic Post-Hardcore Punk that very shortly gives way unto vastly more metallic breakdowns before a contrastingly slow, gloom-thick ebb. This is all within one single minute. The band’s Post-Metal penchant breathes through this ebb before a return to the visceral Post-Hardcore Punk leads the way via a determined yet thin melodic drive over the down-right aggressive everything. Vocally, the band embody not the expected low screams and growl so synonymous with these metallic displays, but one far rooted within the realms of the diversity that is the legacy of Hardcore Punk. By the 3:40 mark, ‘Modern Rome’ further embodies its Post-Metal displays, contrasted with ebbs of ambient melody. Post-Metal is a genre often laced with ambient bridges linking it to its Post-Rock cousin. This is something you’ll indeed find with Quietus but it is often sidetracked in favour of a powerful inclination to further Post-Hardcore. ‘Always A Matter Of Sexual Thoughts’ illustrates this as clear as can be. The band’s Metal is at its most brutal but with spasmodic, marginally melodic Post-Hardcore on-side; it is terrifying. ‘Le urban de Möbius’ pushes further and further towards Quietus-brand Post-Metal and yet still crucially nods to their considerable homework throughout. The band’s near-constant change in dynamic, tempo and even general structure accentuates the rage of the former base-genre but through applying technically minded efforts, creates as much of a dichotomy as a symbiosis. Change my mind. As ‘Le urban de Möbius’ progresses, the band warrant less archetypal comparisons to bands such as ISIS, and rather more toward the likes of Refused and At The Drive-In. ‘Johnny crevé’ given the chaotic flow of this debut up until its current stage-time, is a huge deviation. The band rescind a hugely comparative amount of their complexity in favour of the Post-Rock and Post-Metal hybrid I had been hoping for. Quietus gradually construct layer upon layer as the story of inherent chaos looms through Spoken Word. ‘Johnny crevé’ is an arguable highpoint of this debut. ‘Yokin Club’ returns to the unreserved tenacity of Chaos Is Order Yet Undeciphered. Quietus employ a welcome blast of sporadic Hardcore tempo resultant from an impressive effort band-wide but more than specifically focussed on the seemingly effortless drumming. ‘Yokin Club’ embodies Chaos Is Order Yet Undeciphered thus far and lays the groundwork for the further exhausting, yet unquestionably enthralling ‘Intrication quantique’. Despite their constant organised chaos and cacophonic mass, Quietus never lose momentum and with ‘Intrication quantique’ push their crucial Post-Hardcore unto the fringe of Mathcore territory with no real effort. – ‘Individualism is religion.’ Another unambiguous strength of Quietus and Chaos Is Order Yet Undeciphered therein are the song durations themselves. Cramming too much into a single song or even, on the contrary, attempting the polar-opposite, are risks all too tempting within Progressive Rock genres. Quietus I am happy to say, although they may divide Post-Metal purists, do not stray anywhere near gratuity beyond the positive sense of the word. The band’s shortest to longest sit from 3:22 to a modest 5:25 and result in their inherent intensity having just enough breathing room relative to the fluid transition of styles. Both ‘Le Colosse Aux Pieds D’Argile’ and ‘Anomie’ tie themselves adequately to an album rife with adrenalised and overt displays only gratuitous in the most positive extent and meaning of the very word. Quietus close their debut less inclined to the complicated ferocity the first half of the release was built on. These aspects are still present, but particularly in the case of the former, are contrasted and tempered. Through the latter, they reflected upon and simplified into a driven and overall Post-Hardcore sound. Quietus perpetually interchange between two stylistic mainstays as they absorb all that is respectively in between. Chaos Is Order Yet Undeciphered is an exhausting and difficult listen but one unambiguously required within the realm of heavy and Progressive music in 2020. In a word, Quietus are unrelenting.

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   MUSIC IN BELGIUM

Quietus est un jeune quatuor post-hardcore et noise rock formé à Charleville-Mézières en 2017 autour de Charles Didier Laurent (guitare), Guillaume Decaux (basse et chant), Jérôme Tombois (batterie et chant) et Guillaume Colas (guitare). Dans la ville d’Arthur Rimbaud, l’atmosphère est propice à la langueur et à la contemplation morbide d’une cité postindustrielle qui a pris de plein fouet les différentes crises économiques de ces dernières décennies. Les hommes de Quietus ont donc de quoi ruminer une bonne dose de colère et de ressentiment, ce qu’ils expriment dans leur musique brutale, nerveuse complexe et désespérée. Il faut deux ans à Quietus pour se faire les dents sur les scènes du Nord de la France et de la Belgique toute proche. Le groupe effectue une dizaine de raids en territoire belge (Namur, Bruges, Gand, Liège, Fontaine-l’Evêque, Bruxelles) entre février 2018 et février 2020, époque de la sortie de son premier album que nous recevons malheureusement fort tard. Si nous avions eu cet album dans les temps, nous aurions obligé les lecteurs à se rendre de force à Arlon pour assister au concert que Quietus donna à l’Entrepôt, en compagnie de Mother et Wiegedood le 8 février dernier. Cela n’a malheureusement pas été le cas et depuis, un virus à couronne est venu siffler la fin de la récréation en renvoyant tout le monde chez soi pour une durée indéterminée. On n’est donc pas près de revoir Quietus sous nos cieux mais on pourra se consoler en écoutant son excellent premier album qui sillonne les routes ouvertes par des groupes de noise, postcore et math rock. En écoutant ces ardennais, on pense à Isis, Unsane, Converge, Botch, Russian Circles, The Ocean ou Daughters, avec même une petite pointe de Mastodon de temps à autre. Quietus joue un math rock violent et complexe, qui reflète des obsessions étouffantes et un pessimisme amer. Puisqu’on parle de math rock, on peut apprécier les références mathématiques dans des morceaux comme ʺLe ruban de Möbiusʺ ou ʺIntrication quantiqueʺ, des titres qui font phosphorer les cervelles, avec en plus des constructions complexes et capricieuses, toujours au bord de la rupture. Le groupe lâche un peu de fiel sur les cadavres avec un ʺJohnny… crevéʺ qui fait discrètement référence à Johnny Hallyday, où il est dit que l’espace semble plus grand maintenant qu’il est parti. Les fans de Johnny apprécieront sans doute assez peu mais les rockers authentiques peuvent s marrer tranquilles. Ce premier disque est sorti en janvier, il a failli rester coincé quelque part entre Givet et Namur mais il est finalement arrivé jusqu’à notre rédaction. Et comme il n’est jamais trop tard pour bien faire, nous prenons donc la peine de recommander cet album à tous les amateurs de port-hardcore et de math rock, étant donné que Quietus possède un potentiel certain. A suivre, espérons-le.

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   SUBTERRANEO WEBZINE

Honestamente no sé cómo calificar la obra prima de este cuarteto francés, si es una pedantería musical sobrevalorada digna de según qué círculos snob o un disco realmente arriesgado y sincero. Mi visión depende del día y del momento. Mis dudas surgen porque Chaos is order… resulta no ser nada amable: es difícil, cortante, abrupto y da menos facilidades para su consumo que comerse un borrador de pizarra a mordiscos. Incluso si se consulta diferentes clasificaciones de la banda por la red uno encuentra muchas etiquetas: post hardcore, post metal, math rock, noise rock… Tengo preferencia por la primera de las señaladas, pero no puedo culpar a quien decida escoger alguna de las otras (y alguna más que añadiré adelante), porque QUIETUS es una híbrido amorfo de todo aquello. Hay algo que en lo que este Chaos is order es bastante subversivo con respecto a los miles de lanzamientos de hardcore y metal que hay cada año, y es que en muchas partes da la sensación de que es la voz la que lidera la construcción de la canción. Normalmente no es así, es la parte instrumental la que domina y en la que las líneas vocales deben encontrar su acomodo, aunque luego estas se lleven el protagonismo. Pero no suelen ser la base a partir de la cual se construye la canción. ¿En qué baso esta afirmación? Primero, en que la voz suele comandar la potencia del tema. Partamos de «A matter of sexual thoughts«. Si esta comienza con blast beats, la voz de Guillaume será rasgada por completo; si apenas hay un par de rasgueos de guitarra y un plato como trasfondo instrumental, las líneas vocales pasarán a ser narradas más que cantadas. Y si, como en «Le ruban de Möbius«, los acordes son melódicos, así lo será Guillaume. Si el tema cambia abruptamente de tempo y ambiente, nuestro cantante pondrá el equivalente…  Aunque pueda ser contradictorio con la parrafada anterior, guitarra, bajo y batería son entidades que también sirven a sus propios intereses. Esos cambios completos y cortantes que hacen en cada corte, los riffs disonantes y el minimalismo que choca con las secciones más mathrock/core derivan en que las canciones tengan un solo sentido: sólo avanzan, no hay estribillos, no hay secciones repetidas y, ante todo, no hay limitaciones estructurales. Cada corte puede evolucionar de cualquier manera; todo es absolutamente imprevisible. En este sentido QUIETUS mira bastante al jazz más que al metal o al hardcore, dejando incluso entrever en los momentos de mayor silencio que aún hay espacio para más improvisación. Y no, no son los primeros en esto de hacer jazz con fachada de hardcore. Pero la diferencia con muchos otros seguidores de los míticos suecos es que ellos sí han logrado seguir el camino del todo-vale-espera-lo-inesperado y no quedarse en la parte fácil y llamativa. espués de estas palabras creo que ya tengo respuesta a mi dilema ético del principio. ¿Será una obra empleada como arma arrojadiza de lo que debe de ser un gusto variado y arriesgado? No tengo duda sobre ello, pero es que se lo han ganado a pulso con este balconing a una piscina vacía… saliendo encima ilesos.

 

L’introduzione acquatica, aliena di Derailed Dreams ci prepara ad un’immersione in un mondo niente affatto sconosciuto ma dal quale mancavamo da un bel pezzo.

Poco tempo fa, parlando de Gli Altri, band post-hardcore e quindi lontanissima dai King Suffy Generator, mi meravigliavo positivamente di come una band nostrana fosse stata in grado di portare una forte componente post-rock all’interno della loro musica in questi nostri giorni così lontani dal bel post-rock perchè – intendiamoci – di gruppi che reiterano le dinamiche delle scuole di Louisville e Chicago ve ne son fin troppe, lì arrabbiate e pronte a triturarceli con le loro geometriche intemperanze ‘emo’ e violenza math fine a sè stessa.

Quindi il post-rock non riesce ad invecchiare (e sedimentare nelle coscienze musicali) perchè ancora non vuole essere mollato dagli orfani dell’hardcore (quello vero che non hanno mai conosciuto) e allora si accaniscono sul suo corpo morto squassandone la carcassa come avvoltoi e rimestando e beccando lo svuotano di senso e significato.

E poi arrivano delle persone per bene a ricordarci che esisteva un altro modello di post-rock oltre ai soliti due comunemente proposti, quello ben più difficile, fantasioso e ricco di sfumature dei Tortoise. Ecco dove guardano i King Suffy Generator ed ecco perchè nelle loro composizioni si affacciano elementi progressive, space e persino latin rock.

La stessa Derailed Dreams nel suo algido rigore ritmico si infiamma di aperture che ricordano il primo Santana, quello vero, non il pupazzo con cui l’hanno sostituito poi.
Ritornano le sospensioni dei Tortoise in Short Term Vision esono proprio quelli di TNT, quelli più vicini ai deliqui dei cugini analog-pop The Sea and Cake.

E non bisogna meravigliarsi a parlare di prog ed affini perchè gli stessi Tortoise erano affascinati dal motorik krauto e da certe sperimentazioni settantine. Ecco perchè il minuto e poco più di Rough Souls sembra una traccia perduta dei Popol Vuh o degli Amon Düül.

Relieve The Burden dimostra come la band sappia anche incalzarci ma persino nella foga neo-prog riesce a non perdere mai il controllo ricordandoci – come anche la successiva We Used To Talk About Emancipation un’altra delle più grandi band post-rock – meno imitate – di sempre, gli Shipping News.

Un disco così ed una band di connazionali così, di questi tempi bisogna tenerla d’occhio. Non mi stupirebbe ritrovarli nelle charts indipendenti tra i migliori dischi italiani dell’anno.

http://www.kingsuffygenerator.com
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